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Thème 2 : Corps humain et santé

Chapitre 1 : Procréation et sexualité humaine

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Comment se met en place un appareil sexuel fonctionnel ?

I - Mise en place des caractères sexuels : de la fécondation à la puberté

Activité 1 : Du sexe génétique au sexe phénotypique

Bilan I :

L’identité sexuelle biologique est déterminée génétiquement dès la fécondation par les chromosomes sexuels :

- la présence du gène SrY situé sur le chromosome Y permet la différenciation des gonades indifférenciées en testicules

- en absence de SrY, des déterminants génétiques féminins permettent la différenciation des gonades indifférenciées en ovaires.

Cependant de la naissance à la puberté, si le sexe chromosomique et anatomique primaire sont déterminés, le sexe physiologique n’est pas encore mis en place. Cela n’aura lieu qu’à la puberté.

A partir de la puberté, la production des hormones sexuelles, œstrogènes et progestérone chez la femme (produit par l’ovaire), testostérone chez l’homme (produit par le testicule), entraîne l’apparition des caractères sexuels secondaires et le fonctionnement des appareils sexuels.

La testostérone produite par les cellules de Leydig permet la production continue de spermatozoïdes dans les tubes séminifères.

Les 14 premiers jours du cycle, les follicules en croissance produisent des œstrogènes, ce qui permet à la muqueuse utérine de s’épaissir. Après ovulation (une fois par cycle, jusqu’à la ménopause), le corps jaune produit des œstrogènes et de la progestérone, préparant la muqueuse à une grossesse éventuelle. S’il n’y a pas de nidation (implantation de l’embryon dans la muqueuse utérine), le corps jaune régresse et la muqueuse est éliminée lors des règles, dont l’apparition marque le début d’un nouveau cycle.

Point vocabulaire

Cellules de Leydig = cellules interstitielles : Cellule sécrétrice de testostérone (aussi nommée cellule interstitielle car située entre les tubes séminifères)

Corps jaune : résultat de la transformation du follicule ayant libéré l'ovule. Il produit la progestérone et des œstrogènes

Follicule : ensemble sphérique de cellules contenant l'ovocyte, présent dans l'ovaire et qui se développe durant le cycle ovarien

Gène SrY : gène situé sur le chromosome Y et participant à la détermination du sexe masculin

Gonades : organes pairs produisant les gamètes. Indifférenciées au départ, elles se différencient en ovaires ou testicules tôt au cours du développement embryonnaires

Hormones : molécule sécrétée par une cellule dite endocrine, circulant dans le sang et agissant à distance sur un organe cible

Puberté : étape de la vie où les appareils sexuels commencent à produire des gamètes et où les caractères sexuels secondaires se développent

Tubes séminifères : structures tubulaires présentes dans le testicule (environ 400), qui sont le lieu de formation des spermatozoïdes

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Comment sont contrôlés les appareils génitaux ?

Qui est concerné par le choix de la contraception ? Comment ça marche ?

II - Hormones et reproduction humaine

Activité 2 : Le contrôle du fonctionnement des gonades

Correction de l'activité :

Question 1: Doc. 1. Identifiez les hormones produites par le complexe hypothalamo-hypophysaire.

Le document 1 montre que le complexe hypothalamo-hypophysaire produit trois hormones : la GnRH, qui est une neurohormone hypothalamique, et la LH et la FSH qui sont sécrétées par l’hypophyse. Des connexions vasculaires importantes existent entre hypothalamus et hypophyse. Des substances sanguines (comme des hormones) sécrétées par l’hypothalamus rejoignent directement l’hypophyse par la tige pituitaire qui contient les capillaires du système porte hypothalamo-hypophysaire.

Question 2:  Doc. 2 et 3. Déterminez le lien entre la GnRH et les hormones hypophysaires.

Le document 2 montre que chez un adulte présentant une inactivation du récepteur à la GnRH on observe des taux très inférieurs en LH et FSH (0.1 mUI/mL-1 contre 1 à 8 pour la LH et 4 à 16 pour la FSH). Le récepteur à la GnRH est nécessaire à la production de LH et FSH.

Le document 3 montre que le récepteur à la GnRH est situé sur les cellules de l'hypophyse : on peut donc supposer que la stimulation des cellules à LH et FSH est directement sous le contrôle de la GnRH, qui joue son action par fixation sur son récepteur.

Question 3: Répondre à la problématique. En un schéma fonctionnel, expliquez comment le système nerveux contrôle l’appareil reproducteur.

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Ce schéma peut être précisé dans le cas de l’homme grâce au document 4 :

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Chez l’homme et la femme, le fonctionnement de l’appareil reproducteur est contrôlé par différents organes : les neurones de l’hypothalamus produisent une neurohormone, la GnRH, qui stimule les cellules cibles de l’hypophyse et produisent ainsi les hormones LH et FSH.

Chez l’homme : FSH et LH stimulent le fonctionnement des cellules de Leydig du testicule et donc peuvent stimuler la production de spermatozoïdes.

Chez la femme : la FSH stimule le développement des follicules ovariens. Un pic de sécrétion de LH et FSH déclenche l’ovulation.

Point vocabulaire

Complexe hypothalamo-hypophysaire : Ensemble formé par l'hypothalamus (une structure nerveuse) et l'hypophyse (une glande endocrine) et contrôlant, entre autres, l'appareil reproducteur.

FSH : Hormone produite par l'hypophyse, elle agit sur l'appareil reproducteur (hormone folliculostimulante).

 

GnRH : Neurohormone produite par l'hypothalamus, et agissant sur l'hypophyse

LH : Produite par l'hypophyse, elle agit sur l'appareil reproducteur (hormone lutéinisante).

Neurohormone : Hormone produite par un neurone

Activité 3 : La maitrise de sa procréation

La connaissance de ces mécanismes permet de comprendre et de mettre au point des méthodes de contraception féminine préventive (pilules contraceptives) ou d’urgence (pilule du lendemain). D’autres méthodes contraceptives existent, dont les préservatifs qui présentent aussi l’intérêt de protéger contre les infections sexuellement transmissibles (IST).

Des méthodes de contraception masculine hormonale se développent.

Une interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse peut être proposée jusqu’à sept semaine après le début des dernières règles. Les molécules administrées ont un effet contragestif et empêchent la nidation. En France, une femme est autorisée à avorter jusqu’à 12 semaines de grossesse ou 14 semaines depuis le début des dernières règles.

L’infertilité des couples peut avoir des causes variées (mécaniques, physiologiques, hormonales). Dans beaucoup de cas, des techniques adaptées permettent d’aider les couples à satisfaire leur désir d’enfant : IA (insémination artificielle), FIVETE

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Point vocabulaire

Contraception : Ensemble des moyens évitant la fécondation.

Contragestion : Ensemble des moyens de contrôle des naissances utilisés après la fécondation.

IST : Maladie se transmettant lors de rapports sexuels non protégés (infection sexuellement transmissible).

Quels sont les facteurs qui influencent la sexualité humaine ? 

Sur quel mécanisme repose le plaisir sexuel ?

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Activité 4 : Sexualité, reproduction et plaisir

III - Sexualité, reproduction et plaisir

Activité 4 : Sexualité, reproduction et plaisir

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L’activité sexuelle est associée au plaisir. Le plaisir repose notamment sur des phénomènes biologiques, en particulier l’activation dans le cerveau des « systèmes de récompense » et la libération de molécules comme la dopamine ou les endorphines.

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Point vocabulaire

Comportement sexuel : Ensemble des conduites qui aboutissent à l'accouplement et à la reproduction.

Système de récompense : Ensemble des zones du cerveau activées lors d'une expérience procurant du plaisir.

Activité 5 = DM : IST, orientation sexuelle, genre

On appelle identité sexuelle le fait de se reconnaître ou d’être socialement reconnu(e) comme homme ou femme ou ni l’un ni l’autre. Cette identité relève de trois composantes : le sexe biologique, le sexe psychologique (conviction intime d’être fille ou garçon) et le sexe social. Celui-ci correspond à l’adoption de comportements stéréotypés qui, dans chaque culture, sont propres aux filles ou aux garçons.

On appelle orientation sexuelle l’attirance affective et sexuelle envers une personne de même sexe (homosexualité), de sexe opposé (hétérosexualité), des deux sexes (bisexualité)… L’orientation sexuelle, contrairement à l’identité sexuelle, fait partie de la sphère privée. Elles sont indépendantes l’une de l’autre.

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Point vocabulaire

Identité sexuelle : Sentiment d'être un homme, une femme ou autre.

Orientation sexuelle : Désir affectif et sexuel pour les personnes de même sexe, de sexe opposé ou des deux sexes

Stéréotype : Opinion erronée (=fausse) sur un groupe de personnes en fonction de leur origine, de leur sexe ou autre caractéristique

Carte mentale pour vous aider à réviser
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